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En préambule du conseil Municipal du 20 octobre, Monsieur le Maire a pris la parole :
"Le vendredi 16 octobre à 17 h, un acte inqualifiable, barbare, a eu lieu au nom d’une religion. "Un fou de Dieu", comme ils se nomment, a décapité un professeur d’histoire parce que celui-ci a fait son travail : il a expliqué à ses élèves ce qu’est la liberté d’expression.
Ceci est une atteinte à la république et à ses valeurs ! Encore une fois, nous ne pouvons rester indifférents devant ce crime abominable. Au travers de l’école, c’est la France que l’on assassine, c’est l’enseignement des valeurs de notre république que l’on blesse en plein cœur.
Au nom de la France, de ses valeurs et de son unité, nous devons montrer que nous ne céderons jamais devant les extrémistes, ces assassins de la liberté.
Aujourd’hui, soyons dignes, par respect pour Samuel Paty, par respect pour tous les autres civils, policiers et gendarmes lâchement assassinés par cette armée sans nom. Restons lucides, la France est si belle quand elle avance unie.
Hier j’ai crié « Je suis Charlie ! ». Aujourd’hui, jusqu’à en perdre la voix, je clame « je suis enseignant ! », je suis toutes les personnes, de tous horizons de toutes religions ou athées, opprimées par cette barbarie. Nous devons toujours être avec et aux côtés de ceux qui sont terrorisés.
Et je demande à tous ceux et celles qui nous répètent sans cesse que l’Islam est innocent de ces gens là d’arrêter cette hypocrisie et de crier avec nous qu’il n’y a pas de vrais ou de faux musulmans mais qu’il y a de vrais terroristes, et ceux là tuent et massacrent au nom de l’Islam. Il faut en finir avec le terrorisme au nom de l’Islam, il faut en finir avec le terrorisme au nom de toutes les religions, il faut en finir avec ces barbares.
Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression c’est à dire le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions.
L’humour et la caricature n’ont pas de limites, ils sont un moyen d’expression indispensable de notre société car là où il n’y a plus d’humour et de caricature, il y a la censure."
Les élus et le public présent, entre autre les représentants du corps enseignant, ont ensuite observé une minute de silence.
Les drapeaux de l’hôtel de ville resteront en berne jusqu’au 22 octobre.